Nerval – Dans les bois

Publié le par tpe1

   

Au printemps l’Oiseau naît et chante :
N’avez-vous pas ouï sa voix ?...
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l’Oiseau — dans les bois !
 
L’été, l’Oiseau cherche l’Oiselle ;
Il aime — et n’aime qu’une fois !
Qu’il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l’Oiseau — dans les bois !
 
Puis quand vient l’automne brumeuse,
Il se tait... avant les temps froids.
Hélas ! qu’elle doit être heureuse
La mort de l’Oiseau — dans les bois !


          Ce poème de Nerval, est une métaphore de la vie d'un homme. Il est fait en trois parties qui représentent chacunes une saison(le printemps, l'été,l'automne). Le première stophe  est représentative du printemps, soit le moment de la naissance de l'oiseau qui est l'objet du poème, où celui ci chante croît et vit dans l'insoussiance la plus représentative de l'enfance. Chez un homme, cela pourrait être la toute jeunesse.
           La seconde strophe commence par l'été. Il est donc facile d'identifier le saison qu'elle représente.Dans la vie de l'oiseau de Nerval, c'est la periode où il vit pleinement, où il est dans la force de l'âge.On peut alors constater que c'est une méthaphore de l'âge adulte à son apogée chez les hommes à qui la fortune a sourit.
            Mais,à la lecture de la dernière strophe,où l'automne arrive et que, bien avant l'hiver même où l'oiseau se tait et,il se meurt.On se rend compte que l'auteur veut nous faire parvenir que les joies de la vie sont très courte et que la mort fait vite de nous rattrapper.C'est donc là le moment clef du poème où, il nous annonce la mort de l'oiseau (par là notre mort prochaine) de manière hironique:"Hélas! qu'elle doit être heureuse/La mort de l'oiseau
— dans les bois !"Cette strophe est donc une méthaphore du déclin dans plusieurs sens, car on peut l'interpréter comme avant tout la viellesse de l'homme.Il est notable que la nature ne se meut pas, et que l'oiseau puisse représenter un individu qui lui a une fin.
            On peut donc pencer que Nerval, à l'instar de Victor Hugo dans "Soleils Couchants" manifeste une incompréhention vis à vis de l'absurdité de la décrépitude.
             Au niveau de la construction, il est intéressant de remarquer que, à la fin de chaque strophe il est écrit "dans les bois !"précédé de ce qui caractérise chacune des étapes:"La voix de l'oiseau""le nid de l'oiseau""la mort de l'oiseau".
              L'hiver, lui n'est pas mentionné car sa venue est sous entendue par l'automne qui est par extention son comencement.

                                Romaric BEXON

Publié dans L'automne

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A
Une analyse un petit peu rapide non? C'est dommage car il y a beaucoup plus à dégager de ce poême. Merci quand même.
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T
<br /> ca bugggggggggggg<br /> <br /> <br />
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